L'Arlésienne !
Cette fois ça y est ! La chambre de fils petit est terminée... Vous deviez commencer à croire que c'était l'Arlésienne, et bien non ! C'est juste une chambre bricolée à douze mains - oui, douze ! Je vous passe la partie décapage de l'ancien crépi, doublage, fourrures et pose de l'isolation...
Allez, en image, c'est plus parlant. Côté couleur : il a gagné... un vert olive clair, la photo ne lui rend pas hommage (ce n'est pas ce que j'aurais choisi mais ça aurait pu être pire). Le lit deux places - ou plutôt une et demie, compte tenu de la surface - a été âprement négocié contre la disparition du panneau Walt Disney.
Deux murs peints, deux autres en lambris "brut de sciage", magnifique : on voit toutes les traces de sciage, râpeux sans être agressif, comme une vieille caisse - encore un peu clair mais bientôt, avec la lumière...
Plus un seul meuble, tout a été fait main, le placard tout d'abord, dans un renfoncement, large et profond, conçu comme une palissade, planches de hauteur différentes
Des affiches de théâtre encadrées main (fils petit est un fou de théâtre)
En guise de chevet, une caisse fabriquée dans le reste de lambris, un essai de pyrogravure
De l'autre côté, le bureau, dans 8 m², il valait mieux qu'il soit
escamotable (et comme il tout contre la porte, on ne voit pas le bordel désordre en entrant - objectif atteint). Les cases du haut sont réservées... aux DVD Walt Disney !
Et le plus beau... derrière la porte, d'immenses champignons voulu par fils petit, crayonnés par monsieur papa, peints par fille grande et monsieur gendre, ombrés par monsieur papa, mis en lumière par fille grande - tout ça demande du temps ! Les lumières datent de cet après-midi seulement...
de plus près...
Féerique... Un grand bravo, et merci à mes artistes !
Quant aux canard... ils ont trouvé leur place sur le rebord du Velux
Voilà le résultat d'un travail à douze mains, fils petit s'étant contenté de donner les idées, voire les ordres : Monsieur papa, fille grande, monsieur gendre, fils grand (pour la partie salissante et ingrate : le décapage !), le grelot et moi-même. Ça fait bien douze !
Alors... votre avis sur ce travail d'équipe ?...